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Télécharger la version .pdfLa vive déclaration de Bruno Retailleau, ministre de l’intérieur, sur l’État de droitLa question maintenant est de se demander si l’état de droit est réellement menacé par nos politiques. La réponse, pour l’instant, est non. Les propos de Bruno Retailleau visaient a dénigrer le principe de « droits et libertés fondamentales » qui, dans ce contexte, protégerait trop les délinquants contrairement à la volonté populaire ( vote massif à droite aux législatives ) qui souhaite plutôt une rupture entre les individus voir même une distinction selon les individus (relié au principe de la priorité nationale). Bruno Retailleau semble donc remettre en cause des valeurs fondamentalement humaines étant même des règles constitutionnelles datant de 1789. Pour autant, Bruno Retailleau n’a pas tort sur le fait que l’État de droit n’est pas « intangible » car le présenter comme immuable serait contraire à la démocratie et à la discussion des principes de cette dernière. Maintenant, c’est au gouvernement, avec l’accord du Parlement et du peuple souverain, de décider si ce principe doit être remis en cause ou non et alors modifié.
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