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Billet d’humeur - La liberté ne tient qu’à un fil


Chaque semaine, en association avec l’atelier Science Politique du lycée, Le Télégraphe publie des billets d’humeur réalisés par les élèves. Cette semaine, Violette Bosc nous parle de la situation des femmes en Iran

En Iran on peut dire que la liberté (celle de ne pas être enfermé car pour le reste on repassera) ne tient qu’à un fil… de coton pour les femmes.

La liberté pour les femmes en Iran ne tient qu’à un cheveu !

Car en effet ce samedi 2 novembre, une étudiante à Téhéran, après avoir été arrêtée et menacée une énième fois aussi bien physiquement que psychologiquement pour un voile un peu mal mis, pour un cheveu de trop qui dépasse… pour pas grand chose !
Armée de son seul courage, un courage inimaginable pour nous, un courage sans limite, un courage féministe, cette jeune fille a déambulé en sous vêtements dans son établissement universitaire, à Téhéran, en Iran ! Symbole politique majeur et symbole féministe profond, cette femme est devenue à l’international une héroïne !

Mais en Iran la liberté ne tient qu’à un fil… de dentelle !

La jeune femme a aussi tôt été embarquée par quatre membres des forces de sécurité iraniennes et elle est maintenant enfermée, battue, et sans doute agressée.
La branche de l’ONG Iranienne ordonne sa libération, les utilisateurs des réseaux sociaux du monde entier la soutiennent et se révoltent pour espérer sa remise en liberté.
Pour nous les femmes, les jeunes, les révoltés, les « haters » de l’injustice le courage a un nom et il s’appelle : Ahou Daryaei !

Mais en Iran ça ne rigole pas ! La liberté est fine et fragile comme un fil… de soie.

Enfin bref le chemin vers l’indépendance et la liberté des femmes est encore long et périlleux… mais les femmes du pays, et les âmes justes, ont en leurs mains le fil… d’Ariane… celui qui conduit vers la liberté.



Violette Bosc

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